Une réussite, un polar acceptable, un délire de stars et un grand n’importe quoi… faites votre choix.
JUNGLE CRUISE : LA RÉUSSITE DE DISNEY
Chercheuse intrépide, la doctoresse Lily Houghton quitte Londres pour explorer la jungle amazonienne à la recherche d’un remède miraculeux. Elle engage Frank Wolff, un capitaine roublard aussi douteux que son vieux rafiot délabré pour découvrir l’arbre séculaire dont les extraordinaires pouvoirs de guérison pourraient changer l’avenir de la médecine. L’improbable duo va dès lors affronter d’innombrables dangers – sans parler de forces surnaturelles – dissimulés sous la splendeur luxuriante de la forêt tropicale. Alors que les secrets de l’arbre perdu se révèlent peu à peu avec en jeu le destin de l’humanité tout entière…
Le duo Dwayne Johnson/Emily Blunt est totalement crédible et sert à propos ce film familial et distrayant qui rappellera peu ou prou African Queen. Adapté d’une attraction des parcs Disney, Jungle Cruise distille actions, émotions, et humour dans un bel équilibre.
Conseillé pour l’été !
LA FEMME À LA FENÊTRE (NETFLIX) : TRHILLER AGORAPHOBE
Anna Fox, une psychologue pour enfants agoraphobe vivant cloîtrée dans sa demeure new-yorkaise, se met à espionner par la fenêtre la famille d’allure parfaite qui s’est installée de l’autre côté de la rue. Sa vie bascule quand elle assiste par hasard à un crime épouvantable.
Adapté d’un best-seller, ce film exclusivement sorti sur Netflix, n’apporte rien au genre magnifié dans Fenêtre sur cour, d’Hitchcock. Mais il nous propose un bon jeu d’acteurs assorti d’une intrigue qui, même sans grande originalité, en fera frémir plus d’un.
HITMAN & BODYGUARD 2 : UN DÉLIRE DE STARS
Après tout ce qu’il a vécu de difficile, Michael Bryce, l’ancien garde du corps déchu, se retrouve en séjour thérapeutique sur la côte italienne, avec pour instruction de se tenir éloigné de toute violence et de n’approcher aucune arme… C’était compter sans Darius Kincaid, le tueur à gages qui a dynamité sa vie, et Sonia, sa délicieuse épouse lourdement armée, qui vont l’entraîner dans un nouveau plan foireux peuplé de mafieux, de tueurs, d’explosions, de bagarres et de complots…
Franchement, d’un point de vue cinématographique, on est proche du néant avec cette suite du film Hitman & Bodyguard (2017).… cependant d’un point de vue distraction le bilan est tout autre. On sent le plaisir qu’a pris le trio d’acteurs (Ryan Reynolds, Salma Hayek et Samuel L. Jackson) à jouer ensemble et à distribuer des «Motherfucker » à chaque fin de phrase, comme une liberté prise sur un cinéma trop corseté. Plaisir coupable (et les 2 mots prennent ici tout leur sens).
FAST & FURIOUS 9 : N’IMPORTE QUOI
Dom Toretto mène une vie tranquille, loin du bitume, auprès de Letty et de leur fils, le petit Brian. Mais pour sauver ceux à qui il tient le plus, Dom va devoir affronter les démons de son passé. Son équipe se rassemble pour démanteler un complot à échelle mondiale mené par le tueur le plus implacable qu’ils aient jamais affronté, aussi redoutable avec une arme que derrière un volant : Un homme qui n’est autre que le frère désavoué de Dom, Jakob.
Pas crédible pour un sou, avec un scénario qui a oublié les éléments de départ de la saga pour en faire un bloubiboulga indigeste d’explosions, de bagarres sans queue ni-tête, avec en point d’orgue une voiture expédiée dans l’espace… du grand n’importe quoi à peine distrayant avec en outre des aphorismes sur la famille digne des années 60 et un jeu d’acteurs totalement absent.