Nous sommes sans doute la dernière génération à pouvoir agir. Nos enfants et petits-enfants subiront les conséquences de nos acte et non-actes. C’est le propos de ce film islandais déroutant, dérangeant et follement sympathique, découvert à Cannes.
Le Pitch
Halla, la cinquantaine, déclare la guerre à l’industrie locale de l’aluminium, qui défigure son pays. Elle prend tous les risques pour protéger les Hautes Terres d’Islande… Mais la situation pourrait changer avec l’arrivée inattendue d’une petite orpheline dans sa vie…
L’histoire d’un combat écologique mais pas seulement
Halla « la femme des montagnes » est une activiste écologiste. Elle est surtout une femme concernée. Professeur de chant et déterminée elle conteste une société qui, d’après elle, a perdu ses repères.
Woman at war est une prise de conscience nécessaire. Un arc et des flèches suffisent si la volonté est présente. Et notre héroïne en possède à revendre. Volontairement didactique, le réalisateur, l’air de ne pas y toucher, nous transmet les messages alarmants de notre dérèglement climatique… et cela fonctionne parfaitement.
Comédie, policier, humaniste, politique, musical… c’est un film qui volontairement ne choisit pas son genre. Non pour nous étonner, mais parce que notre vie est faite de tous ces moments successifs.
On rit (beaucoup), on s’émeut (totalement), on se captive (intensément) et on participe (activement) à ce « film musical d’art et essai ».
Une vraie réussite, à ne pas manquer.
😉 😉 😉
La bande annonce
et les témoignages du réalisateur et de l’actrice principale