De Gaulle avec Lambert Wilson, un biopic illustratif sans nuances, sans aspérités, sans combats… revisitant l’histoire sans la magnifier. Une occasion manquée.
Le résumé
Mai 1940. La guerre s’intensifie, l’armée française s’effondre, les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagne le gouvernement qui envisage d’accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l’Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les évènements les séparent.
Le film
Quelle déception ! Bourré de conventions et sans moyen d’envergure (à part une pléiade de très bons acteurs) le De Gaulle du réalisateur Gabriel Le Bomin laisse de côté la grandeur de son personnage pour satisfaire un romanesque qui n’apprend rien sur l’épopée d’un homme au service d’une nation.
L’absence de flamboyance qui a fait de cet homme un phare pour une génération, un lyrisme mal placé, même si la dernière fille du couple De Gaulle éclaire le personnage, une interprétation sans relief sans doute « commandée » par l’esprit du projet fait de ce film un échec patent.
… on ne peut qu’être déçu quand on compare à « Les Heures sombres « consacré au Churchill de la même époque.
Bande annonce
et celle des Heures Sombres :