L’art s’impose de plus en plus dans les centres commerciaux. Si certains estiment cette intrusion positive pour la diffusion de l’art au plus grand nombre, d’autres tendraient à penser que la coupe est pleine.
À la croisée des chemins de la volonté d’une culture décomplexée et prête à envahir tous nos espaces de vie et la manipulation éhontée d’un flâneur que d’aucuns souhaitent consommateurs, la présence d’oeuvres artistiques dans les centres commerciaux posent évidemment question.
Sous prétexte de diffuser la culture et de mettre en relation l’artiste et un public jusqu’à lors inaccessible, les marqueteurs (certains diront mécènes) instrumentalisent l’art à des fins personnelles.
Ce n’est pas un phénomène nouveau. Les questions posées par ce procédé sont nombreuses et fascinantes dans un monde urbanisé et centralisé où certain pans de culture restent à jamais concentrés et réservés à des élites certes fluctuantes mais ô combien limitées.
L’excellent article du site The Conversation sur le sujet : https://theconversation.com/de-lart-dans-les-centres-commerciaux-un-mariage-contre-nature-105934?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20novembre%202018%20-%201166910566&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2020%20novembre%202018%20-%201166910566+CID_a131d6712d0987e58fcb9df1bdeb0b6c&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=De%20lart%20dans%20les%20centres%20commerciaux%20un%20mariage%20contre%20nature