Nous ne sommes pas des incendiaires, pourtant nos comportements, nos prises de décision allument des petits feux un peu partout… des petits feux susceptibles de devenir des grands incendies.
Le résumé
Durant l’été 1997, Mia Warren, une mère célibataire et bohème, s’installe avec sa fille Pearl à Shaker Heights, dans la banlieue riche de Cleveland, dans l’Ohio. Leur chemin croise très vite celui des Richardson, une famille bourgeoise exemplaire du coin. Deux mères de famille et deux visions de la vie s’opposent et s’entrelacent. Leurs relations vont peu à peu se tendre jusqu’à mettre en péril leurs vies.
D’après le best-seller de Celeste Ng « La saison des feux » (2017).
La série
Ce qui est remarquable dans Little Fires Everywhere est l’ambiguïté des personnages et par la même des relations familiales, amicales ou amoureuses. À l’instar de nos vies complexes où l’on peut présenter des visages différents selon les situations, les femmes (car il s’agit principalement de femmes) héroïnes de la série, ne sont pas des blocs inertes mais des pâtes molles où se révèlent failles, forces et faiblesses.
Le politiquement correct, le racisme sous-jacent, la posture, les préjugés, les certitudes érigées en dogmes dressent le tableau de relations humaines denses et problématiques. Être certain d’avoir raison pour infliger sa vérité à l’autre quoi qu’il en coûte, quitte à allumer des petits feux un peu partout… des petits feux susceptibles de devenir des grands incendies.
Très bien joué et mis en scène (quoique, évidemment, très américan way of life).
😉 😉 😉