Projet inachevé de feu Bruce Lee, Warrior est devenue une série en 2 saisons (OCS) trépidante, documentée et brutale. Âmes sensibles s’abstenir.
Le résumé
Au lendemain de la Guerre de Sécession, la ville de San Francisco est en proie à un terrible conflit impliquant le clan des Tong. Un jeune prodige des arts martiaux, Ah Sahm, fraîchement arrivé de Chine, se retrouve impliqué. Il découvre alors le quotidien sanglant de Chinatown…
La série
Il vaut mieux apprécier les séries « kung Fu » pour visionner Warrior. Cependant, il s’agit surtout d’une série où se mêlent action, violence, gangs, corruption, racisme, trahison, amours déçues ou non …
En effet, le propos va bien au delà de scènes de bagarres savamment chorégraphiées. Le fond historique du développement économique des Etats-Unis est propice à des histoires étonnantes (Hell on Wheels par exemple).
Ici, la problématique des américains de souche (en 1870 !) se heurtant à l’immigration d’irlandais affamés puis de chinois l‘étant tout autant est passionnante tant elle résonne avec notre actualité.
En y ajoutant, une intrigue de polar constituée de magouilles politiques, d’émancipation des femmes, de traditions imposées et refoulées, Warrior transforme sa sauvagerie initiale en une multitude de combats révolutionnaires. Du coup, malgré son côté sanglant Warrior devient également jubilatoire, sensuelle et addictive au plus haut point.
🙂 🙂 🙂