À couteaux tirés est un polar à l’ancienne où la recherche de la vérité est semée de fausses barbes, de faux semblants et de numéros d’acteurs. On ne s’ennuie pas, on rit beaucoup, on est surpris… un excellent film de distraction à ne pas manquer.
Le résumé
Célèbre auteur de polars, Harlan Thrombey est retrouvé mort dans sa somptueuse propriété, le soir de ses 85 ans. L’esprit affûté et la mine débonnaire, le détective Benoit Blanc est alors engagé par un commanditaire anonyme afin d’élucider l’affaire. Mais entre la famille d’Harlan qui s’entre-déchire et son personnel qui lui reste dévoué, Blanc plonge dans les méandres d’une enquête mouvementée, mêlant mensonges et fausses pistes, où les rebondissements s’enchaînent à un rythme effréné jusqu’à la toute dernière minute.
Le film
“L’angoisse n’est pas supportable sans l’humour. C’est le mélange qui fait le plaisir.” Alfred Hitchcock.
Il est loin le temps où Agatha Christie et Hitchock régnaient en maîtres sur le genre du Whodunit. Rian Johnson, réalisateur de « Star Wars VIII », s’octroye, avec À couteaux tirés ,le poste de successeur avec aisance, même si la noirceur manque à ce qui aurait pu faire un film vraiment noir avec un fond acerbe de critique sociale.
Jamie Lee Curtis, Michael Shannon, Don Johnson, Chris Evans et en tout premier lieu Daniel Craig y vont de leurs numéros d’acteurs parfois un peu poussés. Mais leur amusement semble réel et partagé par les spectateurs.
Ironique, parfois cynique (ambivalence bourgeoisie / immigrants, fratrie / pièces rapportées, jeunes / parents) le film ne se prétend pas plus ce qu’il n’est : une pochade distrayante où l’atmosphère générale est plus importante que déterminer qui est le coupable.
😉 😉
Tout à fait ce qu’on en a pensé. A la fois bon polar mais en plus sympa par son côté loufoque et l’humour généré par le côté outrancier de ses personnages