
Victor Frankenstein, jeune scientifique ambitieux, se passionne pour la création de la vie. Après des années d’études, il parvient à animer une créature faite de morceaux de cadavres. Horrifié par son apparence, il cherche à la détruire. Livré à lui-même, le monstre apprend à parler et à comprendre le monde, mais il est rejeté par tous à cause de son aspect. Sa solitude se transforme en haine envers son créateur, qu’il tient pour responsable de son malheur.

La créature se venge en détruisant tout ce que Victor aime : son frère, son ami, puis sa fiancée. Accablé de douleur, Victor poursuit le monstre jusqu’aux confins glacés de l’Arctique, mais meurt avant d’accomplir sa vengeance. Le monstre, rongé par le remords, disparaît dans les glaces, laissant derrière lui une réflexion profonde sur la responsabilité, la quête de savoir et les conséquences de l’isolement.

Guillermo del Toro revisite le mythe classique avec sa célèbre et appréciée sensibilité gothique et artistique. L’attention portée à l’esthétique visuelle et aux décors, l’ambiance sombre, la photographie soignée créent une atmosphère totalement immersive, dans le respect du roman de Mary Shelley.

Profondeur des personnages, y compris la créature, réflexion sur l’exclusion et la quête d’identité, aventures palpitantes s’offrent aux spectateurs dans une adaptation ambitieuse, avec une mention spéciale pour la performance de Oscar Isaac…
Une formidable réussite.
MT




