La Maison Européenne de Photographie présente, jusqu’au 16 février, la première rétrospective en France de l’artiste allemande Ursula Schulz-Dornburg.
« Depuis plus de cinquante ans, Ursula Schulz-Dornburg explore, à travers son travail, la relation entre l’environnement bâti et le paysage. Souvent attirée par les théâtres de conflits sociaux, politiques et culturels, ou des régions qui revêtent une importance historique, elle met en lumière la façon dont le pouvoir, les conflits, le temps et le déclin perturbent le paysage et le transforment, le marquant pour les décennies à venir. »
Cette exposition explore la pratique d’Ursula Schulz-Dornburg, traversée par trois thèmes majeurs : les démarcations et les frontières, l’architecture et l’environnement bâti ainsi que l’impact humain sur l’environnement et les paysages.
Irak, Mésopotamie, Syrie, Géorgie, Azerbaïdjan… lieux chargés d’histoire et de récents affrontements sont l’objet des photographies de Ursula, mais son travail sur l’Arménie est sans doute ce qu’il y a de plus émouvant dans cette exposition en 2 parties très nettement distinctes.
Il est possible d’en ressortir dépité ou ému selon l’ordre dans lequel on parcourt Zone grise – The land in between. Cependant, après un visionnage du film Tate Shots (voir ci-dessous), on comprend mieux le travail et l’œuvre de Ursula Schulz-Dornburg que l’on peut qualifier de mal servi par le choix effectué par la MEP.
Le site de la MEP https://www.mep-fr.org/event/ursula-schulz-dornburg/