Qu’est-ce que vivre ? Est-ce simplement respirer et bouger ? Est-ce accepter et subir ? Est-ce ne ressentir aucune joie ? Zain, jeune garçon de 12 ans, choisit ne pas permettre que ce qu’il vit soit reproduit à d’autres. Beau, fort, poignant, humain, un film voir et méditer !
Le Pitch
À l’intérieur d’un tribunal, Zain, un garçon de 12 ans, est présenté devant le juge. À la question : ” Pourquoi attaquez-vous vos parents en justice ? “, Zain lui répond : ” Pour m’avoir donné la vie ! “. Capharnaüm retrace l’incroyable parcours de cet enfant en quête d’identité et qui se rebelle contre la vie qu’on cherche à lui imposer.
Le fim
L’expression est galvaudée, mais à hauteur d’homme est ce qui convient le mieux à ce film improbable et au final tellement évident. Les critiques fusent contre le propos comparé (en moins bien) à celui de Oliver Twist ou The Kid avec Charlie Chaplin. Et pourtant, pourtant… drame des temps modernes : la guerre, les réfugiés, la pauvreté, l’avilissement forcé… toute époque possède ses propres formes de pauvreté et de renoncement.
Il n’y a rien à raconter, ouvrir son coeur est bien suffisant et puis finalement parlons de film à hauteur d’âme pour suivre le parcours libérateur de Zain pour échapper à sa condition et surtout en faire échapper ceux qui suivront.
Et sans plus besoin de récrire, voici les propos de Guillemette Odicino dns sa critique sur Télérama : “Zain se prénomme bien ainsi et c’est dans les rues de Beyrouth qu’elle a repéré ce gamin qui n’avait que 7 ans lorsque sa famille a fui le sud de la Syrie pour trouver refuge au Liban. Aujourd’hui, grâce au film, le gamin et sa famille s’apprêtent à s’installer en Norvège, et il va pouvoir aller à l’école. Cet enfant au jeu si puissant a gagné son procès contre l’injustice du monde”.
Tout est dit.
😉 😉 😉
Prix du Jury du Festival de Cannes