Ooops, qu’allaient faire dans cette galère, ces très bons acteurs présents au générique ?
L’histoire
Tenir son foyer et se plier au devoir conjugal sans moufter : c’est ce qu’enseigne avec ardeur Paulette Van Der Beck dans son école ménagère. Ses certitudes vacillent quand elle se retrouve veuve et ruinée. Est-ce le retour de son premier amour ou le vent de liberté de mai 68 ? Et si la bonne épouse devenait une femme libre ?
Le film
Absence de distance et d’ironie, La bonne épouse se complaît dans une succession de scènes qui délitent le propos et l’affadissent jusqu’à un final grotesque en décalage avec le point de départ.
Pourtant bien servi par une pléiade d’artistes excellents (Juliette Binoche, Edouard Baer, François Berléans, Yolande Moreau, Noémie Lovsky) le film dont le propos est louable ne tient pas la distance et dérive au gré de situations téléphonées, de gags éculés et d’utilités pleinement perceptibles (Berléand et Baer).
Le spectateur regrettera l’absence d’un traitement à la Potiche qui au moins, faisait rire et s’interroger sur le décalage de la situation des femmes entre hier et aujourd’hui, même si, bien évidemment, du chemin reste à parcourir.
Après Séraphine, le réalisateur Martin Provost est bien loin de la qualité de ce film.
On peut clairement éviter…
Tout à fait de ton avis. Je n’ai pas du tout aimé malgré ses très bons acteurs ce film plein de clichés sur la période avant et pendant 68.