LIVRE

L’énigme de la chambre 622

Ou comment réussir à rater son thriller de l’été en 600 pages…

Le résumé

Une nuit de décembre, un meurtre a lieu au Palace de Verbier, dans les Alpes suisses. L’enquête de police n’aboutira jamais. Des années plus tard, au début de l’été 2018, lorsqu’un écrivain se rend dans ce même hôtel pour y passer des vacances, il est loin d’imaginer qu’il va se retrouver plongé dans cette affaire.

Que s’est-il passé dans la chambre 622 du Palace de Verbier?

Avec la précision d’un maître horloger suisse, Joël Dicker nous emmène enfin au cœur de sa ville natale au fil de ce roman diabolique et époustouflant, sur fond de triangle amoureux, jeux de pouvoir, coups bas, trahisons et jalousies, dans une Suisse pas si tranquille que ça.

Le livre

Comment dire ? En fait après avoir adoré comme des milliers (millions ?) de lecteurs La vérité sur l’affaire Harry Quebert et oublié l’auteur devant les critiques pas toujours amènes sur ses créations suivantes, nous voici devant le nouvel opus du célèbre auteur helvète et bien embêté pour, à l’instar de récentes analyses, le couvrir de louanges !

En effet, voilà l’ouvrage d’un maître du suspense, ou en tout cas supposé tel. À tout le moins, on devrait s’attendre de la part de l’auteur à une atmosphère particulière et une intrigue tarabiscotée. Mais en fait de somptueux gâteau composé essentiellement des sucreries propres aux thrillers (peur, angoisse, méchants vraiment méchants, scène sanguinolentes ou énigmatiques, turpitudes personnelles, avidité…), le lecteur est pris au piège d’un méchant pudding bourratif où un apprenti pâtissier aurait mélangé sans connaissance aucune (et certainement pas le dosage) tous les ingrédients nécessaires à une telle gourmandise.

600 pages de bons sentiments dégoulinants, de souvenirs d’un éditeur cher, d’histoires d’amour mièvres et d’intrigues multiples pour créer des rebonds qui ne sont en fait que des soubresauts pathétiques ne font pas un bon polar d’été.

On s’attendait au mieux, nous voilà dans le pathétique. Soyons direct : un livre à oublier pour ceux qui l’ont lu et à ne pas ouvrir pour ceux qui se le sont procurés. En tout cas, vous êtes prévenus….

EAN : 9791032102381 , 576 pages , Éditeur : ÉDITIONS DE FALLOIS (27/05/2020) 

Une critique positive (il y en a !)

Noté par Mictolblog

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2 commentaires

  1. Sans aller jusqu’à parler de ratage, je suis assez de ton avis. On me l’avait vivement conseillé et j’ai été assez déçue car à part quelques rebondissements originaux c’est un policier assez banal.
    Je l’ai quand même prête à mon groupe de lecture mais avec ce commentaire

     
  2. Sans aller jusqu’à parler de ratage, je suis assez de ton avis. On me l’avait vivement conseillé et j’ai été assez déçue car à part quelques rebondissements originaux c’est un policier assez banal.
    Je l’ai quand même prête à mon groupe de lecture mais avec ce commentaire

     

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