Mishima est fascinant à plus d’un titre. Ce roman graphique retrace sa vie et nous entraine dans les tourments d’un homme aux multiples personnalités.
Le résumé
Pour beaucoup, Yukio Mishima reste un mystère. Écrivain de génie, épris de tradition et de modernité, basculant de la création à la destruction, esthète de toutes les ambivalences et de toutes les controverses, il livre un regard sans précédent dans le paysage culturel japonais et mondial. Celle d’un homme qui a incarné à la fois toute la grandeur, les échecs et les contradictions du Japon de l’après-guerre. Un personnage fascinant qui achèvera son œuvre de façon spectaculaire à travers un ultime acte : la mise en scène de sa propre mort.
Avec Mishima, Patrick Weber raconte la vie de cet artiste flamboyant, s’inspirant en partie de son célèbre livre Confessions d’un Masque. Faisant appel au dessin tout en finesse de Li-An, il livre un roman graphique passionnant et subtil qui permet d’entrevoir une période cruciale de l’histoire du Japon contemporain.
Le livre
Les romans graphiques foisonnent, et même si le nouvel ouvrage de Patrick Weber ressemble plus à une véritable BD, il n’en reste pas moins une approche et une stylisation (merci aux mangas NB pour l’influence) propres à ce nouveau genre littéraire.
La vie de Mishima peut paraître fascinante à de nombreux égards. Le narcissisme (sans doute du à son éducation), l’époque (la défaite et la déchéance du Japon), et les aspirations des jeunes générations à la fin des années 60 ont été le lit de la carrière et de la fin de Kimitake Hiraoka dit Yukio Mishima.
Son nationalisme forcené et le retour à la grandeur d’un Japon pré-seconde guerre mondiale vient compléter ce portrait précis sur sa vie mais peu sur la qualité et la profondeur de son œuvre.
Sa vie, son oeuvre sur Wikipédia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Yukio_Mishima
Pour acheter le livre à la FNAC, mais c’est toujours mieux chez votre libraire habituel https://livre.fnac.com/a13423852/Patrick-Weber-Mishima#omnsearchpos=1
À rapprocher du film de Paul Schrader (1985), introuvable aujourd’hui sauf à prix élevé :