SÉRIE

Queens’ Gambit (le jeu de la dame… rarement mise en échec!)

C’est court, c’est bon, c’est bien joué et c’est encore une fois sur Netflix ! 

Le résumé

THE QUEEN’S GAMBIT (L to R) ISLA JOHNSTON as BETH (ORPHANAGE) in episode 101 of THE QUEEN’S GAMBIT Cr. PHIL BRAY/NETFLIX © 2020

En pleine Guerre froide, le parcours de huit à vingt-deux ans d’une jeune orpheline prodige des échecs, Beth Harmon. Tout en luttant contre une addiction, elle va tout mettre en place pour devenir la plus grande joueuse d’échecs du monde.

La série

Une courte série (7 épisodes), sans sexe, sans violence concrète, sans effets spéciaux, témoin d’une époque et qui vous laisse haletant à chaque fin d’épisode, vous demandant ce que sera le destin (souvent contrarié) de l’héroïne, ce n’est pas si fréquent de nos jours! Pourtant ce challenge est relevé haut la mains par le Jeu de la dame (pourquoi ce titre en français ?), une comédie dramatique psychologique autrement plus relevé que celui de Ratched (que l’on peut comparer sans vergogne ici : https://mictolblog.com/?p=8744#more-8744)

En reconstituant les années 60 aux USA et en URSS, le réalisateur Scott Frank (qui a commis il y 3 ans sur Netflix l’excellent Godless également en 7 épisodes… décidemment) s’est donné une base solide pour adapter le roman de Walter Tevis (qui s’est également emparé du billard pour L’arnaqueur et La couleur de l’argent).

La virtuosité de Frank est très intéressante dans son appui du processus narratif. On le voir particulièrement dans le dernier épisode à Moscou où les mouvement de caméra et champs contre-champs viennent souligner les caractères des personnages. Édifiant, jusque dans son accompagnement de la progression et du vieillissement de son héroïne.

THE QUEEN’S GAMBIT (L to R) ANYA TAYLOR-JOY as BETH HARMON and THOMAS BRODIE-SANGSTER as BENNY in episode 103 of THE QUEEN’S GAMBIT Cr. COURTESY OF NETFLIX © 2020

Les moments denses le sont et les creux ne sont jamais « en l’air » mais une nouvelle fois présents en soutien du propos principal. On regrettera peut-être un peu de rester sur le seuil du jeu d’échecs proprement dit au profit de l’intrigue psychologique, mais cela aurait été sans doute trop complexe à mettre en valeur.

Avec en plus, une actrice hors pair (Anya Taylor-Joy) et une troupe impeccable, Le jeu de la dame est la série idéale pour se détendre, tout en pensant s’instruire sur les échecs (on verra dans la durée si le phénomène s’installe réellement…) et se distraire intelligement.

Et n’oublions pas la garde robe princière et sans fond de la reine des échecs qui tient paraît-il dans sa toute petite valise (mon épouse n’y croit pas !).

Bref, recommandée sans hésitation.

La bande-annonce

La note de l'auteur

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